JE SUIS MON GUIDE INTÉRIEUR
17 septembre 1998
J’apprends à être à l’écoute de mon guide intérieur. Une fois que j’ai utilisé l’énergie pour magnétiser ce que je désire, mon guide intérieur me conduira à cette chose de la manière la plus rapide et la plus directe. Lorsque je suis à l’écoute de mon guide et que j’agis selon ses instructions, je suis mon flux d’énergie naturel. C’est ce flux naturel, ne requérant pas d’efforts, qui me portera jusqu’à toutes les choses que j’ai demandées. Mon guide intérieur est une émanation de mon moi supérieur et il me parle sous la forme de sensations, d’intuitions et de connaissance intérieure. Il me fournit des informations auxquelles je ne peux avoir accès par mes sens. En faisant le silence pour me mettre à l’écoute de mes pensées et de mes sentiments, je peux me brancher sur une gamme d’informations incomparablement plus vastes que ce que je crois d’ordinaire possible.
Pendant que mes pensées concernant ce que je désire se répandent dans l’univers, mon moi supérieur étudie le passé, le présent et le futur; il étudie les connexions et les situations nécessaires pour que j’obtienne ce que je demande, et trouve ensuite le meilleur moyen d’amener les objets désirés vers moi. Il commence à attirer à moi certaines personnes, à susciter certaines occasions, certains événements. Il fait naître pour moi des occasions de rencontre avec des personnes susceptibles de m’aider et qui tireront à leur tour bénéfice de leur rencontre avec moi, car l’univers oeuvre pour le bien de tous. Mes sentiments sont les signaux des actions à entreprendre. C’est en étant spontané, en suivant mes intuitions et mes impulsions intérieures, en écoutant mes sentiments et en agissant conformément à leurs instructions que j’atteindrai mes objectifs.
JE ME FIE À MON GUIDE INTÉRIEUR
ET JE SUIS SES INSTRUCTIONS
Mon guide intérieur me conduit vers mon intérêt supérieur. L’une de mes tâches les plus importantes consiste à bien faire la différence entre la voix de mon guide intérieur et celle de mes craintes ou de mes désirs creux. Si une impulsion à agir est joyeuse ou très agréable, elle vient sans doute de mon guide intérieur. Si, en revanche, les résultats que j’escompte ont l’air trop beau pour être vrais ou si je me soupçonne de me laisser aller à des désirs utopiques, ce n’est vraisemblablement pas mon guide intérieur qui en est la source. Je me fie à mon sentiment intérieur et je consacre un peu de temps à vérifier les détails. Je me demande: «Est-ce bien là mon vrai guide intérieur? Est-ce que cela est juste et bon ou suis-je simplement en train de bâtir des châteaux en Espagne? «
Mon moi supérieur me parle par le biais de mes impressions et de mes pensées: par conséquent, plus je serai réceptif à ceux-ci et plus il me sera facile d’entendre et de renforcer mon guide intérieur. Si mes pensées et mes impressions me paraissent inhabituelles pour les circonstances, je les considère attentivement. C’est en agissant selon mes messages intérieurs et en voyant ce qui se passe alors que je développerai ma guidance intérieure.
Supposons par exemple, que je me prépare à me rendre dans un magasin et que j’ai d’abord la pensée ou le sentiment que je devrais appeler avant pour voir s’il est ouvert. D’habitude, je n’ai pas ce genre d’impression: je sors sans hésiter. Cette fois-ci, j’appelle pour vérifier: j’apprends que le magasin est fermé pour cause de travaux. A mesure que je prendrai l’habitude de faire attention à mes pensées et mes impressions et que j’apprendrai à en tenir compte dans mes actes, je parviendrai à distinguer plus facilement ce qui est vraiment mon guide intérieur de ce qui ne l’est pas.
Pour manifester facilement des choses, avant même que je ne sois conscient d’en avoir besoin, j’écoute mes impressions et mes messages intérieurs. Je commence par de petites choses simples: je dis « non » quand je pense « non », et « oui » quand je pense « oui ». Je me demande tout au long de la journée: «Ai-je vraiment envie de faire cela? S’agit-il de l’activité la plus facile et la plus agréable pour moi ou est-ce que je me force à l’accomplir parce que je la ressens comme une obligation? » Je ne doute pas un instant que mes sentiments de plaisir, de bonheur et d’amour de moi-même me conduisent toujours vers mon intérêt supérieur.
Le guide intérieur existe sous des formes diverses. Il peut s’agir d’un sentiment négatif, voire même d’un avertissement au sujet d’une action que je me prépare à accomplir. Cela peut aussi être une intuition à propos de voies ou d’orientations à prendre dans l’avenir. Un autre type d’indication peut m’amener à me trouver au bon endroit au bon moment, créant ainsi, à travers les coïncidences et la synchronicité, les événements dont j’ai besoin pour me mener là où je dois aller aussi aisément que possible.
Le premier type d’indication intérieure, celui qui me donne des signaux d’alerte, se manifeste en général par les émotions et est souvent ressenti comme un sentiment d’anxiété ou une sensation désagréable au creux de l’estomac. Un agent boursier expliquait ainsi qu’il savait quand il avait fait un mauvais investissement parce qu’il se sentait plus tendu et plus angoissé que d’habitude après un mauvais achat. Je peux parvenir à aiguiser ma perception de ce genre d’indication intérieure en connaissant bien mon état normal et en étant attentif à tout état d’anxiété ou de nervosité inhabituelle. Cet homme connaissait son niveau normal de tension après un investissement et pouvait ainsi se rendre compte qu’il était inhabituelle ment tendu. Ma tâche consiste à apprendre la différence entre mes craintes normales et ces messages internes que m’envoie mon guide intérieur.
JE CONSACRE DU TEMPS
À RÉFLÉCHIR TRANQUILLEMENT;
JE SUIS À L’ÉCOUTE DE MON GUIDE INTÉRIEUR
Les indications relatives à la voie et aux directions à prendre dans le futur viennent souvent lorsque je me trouve dans un état de calme et de réflexion, que je me livre à des activités qui me sortent de mon état de conscience normal. Ce genre d’indication peut être une pensée, un sentiment, une image, une rêverie de ce que je voudrais être en train de faire. Il se peut qu’elle se développe et s’enrichisse chaque fois que je fais le silence. Pour développer ce genre d’indication, je prends davantage de temps pour me détendre en silence et réfléchir sur ma vie. Me livrer à des activités créatrices ou physiques peut aussi déclencher ce genre d’intuitions. Il peut m’arriver que j’aie des intuitions soudaines et inattendues sur ma vie pendant que je peins, que je dessine, que je joue ou que je compose de la musique, pendant que je cours ou que je nage. J’agis selon ces indications; si je néglige régulièrement de le faire, il me sera de plus en plus difficile de les percevoir à l’avenir ou de les reconnaître pour ce qu’elles sont.
JE ME TROUVE TOUJOURS
AU BON ENDROIT
AU BON MOMENT
Le genre d’indication intérieure qui m’amène à me trouver au bon endroit au bon moment provient de ma connaissance de mes pensées normales et de ma capacité à remarquer les autres. Par exemple: pour aller au travail, j’emprunte généralement un certain itinéraire. Un beau jour, j’ai l’idée de suivre un parcours différent. J’ai peut-être déjà eu ce genre de pensée auparavant, mais ce jour-là je ressens un certain sentiment d’urgence. Je suis mon intuition et, alors que je conduis ma voiture, j’entends à la radio qu’un embouteillage bloque la circulation sur l’itinéraire que j’emprunte d’habitude. Les intuitions qui émanent de mon guide intérieur sont reconnaissables à une qualité subtilement différente des autres. Il est possible d’apprendre à les distinguer de mes autres pensées en leur obéissant lorsqu’elles possèdent cette qualité subtile et en observant les résultats de mes actes.
Un autre exemple: je désire depuis longtemps acheter un certain objet mais je n’ai jamais pu le dénicher. J’ai passé plusieurs jours à téléphoner ou à me rendre dans différents magasins, mais en vain. Un jour, j’ai soudain la vision très claire dans mon esprit d’un magasin précis et je ressens l’envie de m’y rendre, en dépit du fait que ce n’est pas un magasin que je fréquente d’habitude. Cette impulsion inhabituelle éveille mon attention et je me rends dans ce magasin. L’objet que je cherchais vient tout juste d’y arriver et je l’achète enfin. En réfléchissant, je m’aperçois que je n’avais pas ressenti une impulsion de ce type pour me rendre dans tous les autres magasins. J’étais parti à la recherche de cet objet simplement en espérant le trouver dans ces divers lieux, en négligeant le fait que mes intuitions et mes images intérieures ne m’y poussaient pas.
Mieux vaut parfois que je m’abstienne et que je n’agisse pas, pour attendre d’éprouver une intuition, une pensée ou une image qui m’indique la voie à suivre. J’attends une indication sur la démarche à entreprendre et j’épargne des actions inutiles et je me permets ainsi d’être au bon endroit au bon moment, pour matérialiser les choses que je désire facilement et sans effort.
Je pense à une chose que je désire. Y a-t-il des actions qui me viennent à l’esprit et que je pourrais entreprendre pour obtenir cette chose? Cela peut être très simple, comme de lancer un coup de téléphone ou de me rendre dans un magasin, si c’est d’un achat qu’il s’agit. Ai-je envie de faire cette démarche? Je décide du moment où je la ferai. Si, le moment venu, je ne ressens aucune indication favorable, je suis prêt à m’abstenir et à obéir à mon sentiment de bien-être instant après instant. Je suis plus attentif que d’habitude à mes pensées concernant cet objet, de manière à être immédiatement averti lorsque se présentera une image de l’action à entreprendre. Je prends le temps, chaque fois que je pense à ce que je souhaite obtenir, de me détendre et d’être réceptif à toute image ou intuition qui surgirait pour m’indiquer comment je pourrais agir.
Les impulsions qui viennent de mon moi supérieur, les véritables intuitions de mon guide intérieur, concernent des choses qui me sont déjà familières, directement ou indirectement. Elles me transmettent à la fois l’idée de ce qu’il faut faire et l’élan nécessaire à l’accomplissement de cette idée. Si je ressens une impulsion soudaine de faire quelque chose dans un domaine que j’ignore entièrement, qu’il me faudrait des mois pour accomplir cette action de manière satisfaisante et que je n’en ai pas le temps, il s’agit probablement d’une envie passagère et non d’une indication de mon guide intérieur. Les actes que mon guide intérieur me pousse à effectuer sont des étapes logiques pour moi ou des actions que je peux effectuer avec les connaissances que j’ai déjà. Parfois, je ressentirai une impulsion à acquérir des informations nouvelles, et l’indication de l’action à accomplir sur la base de cette information viendra ensuite. Il est rare que ces indications nécessitent une action urgente. J’aurai généralement tout le temps de prendre les mesures nécessaires, à un rythme qui me conviendra. Pour accroître ma réceptivité à mon guide intérieur et pour développer celui-ci, un bon moyen consiste à penser à des événements passés couronnés de succès et à me demander: « Quelles étaient donc mes impressions et mes pensées au moment où j’ai pris la décision d’agir de cette manière? » Je pense à une chose que j’ai achetée et qui me paraît constituer une très bonne affaire. Je me rappelle mes sentiments lorsque je l’ai acheté. Même si j’ai connu des instants d’hésitation, j’ai ressenti une sorte de « savoir intérieur » qui me guidait. Si, à l’inverse, je repense à ma décision de consacrer de l’argent à quelque chose qui, en fin de compte, s’est révélé être une mauvaise affaire, je remarque sans doute que mon « sentiment intérieur » était différent de celui que j’ai éprouvé en effectuant un achat dont je suis satisfait.
Lorsque je me trouve dans une situation qui ne me satisfait pas, je reviens en arrière et je réfléchis aux impressions et aux pensées que j’ai peut-être éprouvées et qui me poussaient à agir autrement. Je reçois sans cesse des indications de mon moi supérieur sur la manière de parvenir à des résultats de la manière la plus simple et la plus plaisante. Je m’efforce d’écouter ces instructions. Je prends l’habitude d’être très attentif à mes pensées et mes sentiments avant d’agir. Je m’efforce de mieux connaître mes pensées « normales » afin de remarquer immédiatement tout changement subtil. A mesure que j’appliquerai ces principes, je deviendrai plus conscient des indications que je recevrai sans cesse.
JE SUIS LA VOIE DE MON PLUS GRAND BONHEUR
Chaque fois que je ressens une lourdeur, une résistance, une gêne à continuer mon action, c’est un signe que je ne suis pas ma voie la plus élevée. Mon moi supérieur me parle en me faisant éprouver de la joie lorsque je suis engagé sur ma voie supérieure, et en me faisant ressentir résistance et lourdeur lorsque je ne la suis pas. Si je me force à faire des choses en suivant une liste d’obligations abstraites du style « il faut faire ceci ou cela », je ne suis pas à l’écoute de mon être le plus profond. Mon moi supérieur dit rarement « Tu dois faire ceci, tu devrais faire cela. » Il me parle plutôt ainsi: «N’est-il pas agréable de faire cela? Comme il te serait agréable de continuer à agir ainsi, n’est-ce-pas? ».
J’ai déjà connu des moments où j’ai résisté devant un acte à accomplir, sans savoir pourquoi. Plus tard, j’ai découvert que cette action était inutile ou inopportune. J’avais un autre projet à préparer ou tout simplement je me suis dérobé. En suivant mon guide intérieur et mes sentiments de plaisirs, je l’ai laissé de côté pour me consacrer à autre chose. Un peu plus tard, ce même jour ou cette même semaine, j’ai reçu un appel qui m’informait que la situation avait changé: le projet n’était plus nécessaire ou il convenait d’agir différemment. Si je m’étais « forcé » à travailler sur le projet, j’aurais dû tout recommencer.
Il est bon de mettre provisoirement de côté toutes les activités dont je devrais m’occuper pour me demander ce que j’aimerais faire. En suivant mon guide intérieur et mes sentiments de plaisir, je m’évite des tâches inutiles.
J’ÉPROUVE DE RESPECT POUR MOI-MÊME
DANS TOUT CE QUE J’ENTREPRENDS
Il est des résistances qui équivalent à de l’autosabotage. Elles viennent d’un sentiment que je ne mérite pas d’avoir plus que ce que j’ai déjà. Si je sais au fond de moi-même qu’un régime alimentaire sain, un peu d’exercice, le fait de s’attaquer à une situation ou toute autre action, me ferait réellement du bien, mais que je résiste à l’entreprendre, j’ai peut-être besoin d’apprendre à m’estimer davantage. Plutôt que de m’attaquer immédiatement aux grandes situations, je commence par faire de petites choses pour moi-même. Comme de me prélasser dans un bain chaud, acheter des fleurs pour mon appartement, prendre une demi-heure de liberté pour moi tous les jours.
Prendre le temps d’effectuer des activités réellement profitables transmet à mon inconscient le message que je suis une personne digne d’attention, et que je mérite d’atteindre les objectifs que je me fixe. Il me sera plus facile d’accomplir certaines des actions plus importantes qui renforcent cette image de moi-même si je commence par d’autres actions de moindre envergure. Il me sera également plus facile de suivre les indications intérieures qui surgissent une fois que j’aurai pris l’habitude de respecter mes besoins et mes sentiments intérieurs.
Mon guide intérieur peut parfois me dire: «Je veux travailler toute la journée. C’est un sentiment merveilleux d’accomplir tout ce que je suis en train de faire. » Mon guide intérieur ne me conduira pas toujours vers des choses qui apportent une satisfaction immédiate. Souvent, il me mène vers un sentiment à plus long terme d’accomplissement et de satisfaction intérieurs. Mon guide intérieur parle de nombreuses façons différentes, mais toujours par un sentiment d’amour de soi et de satisfaction par rapport à mes actes.
Si je me force à faire quelque chose, si j’ai un travail que je fais par obligation ou si je dépense de l’argent parce qu’il me semble devoir le faire, je ne suis pas à l’écoute de mon guide intérieur. Si j’ai un travail dans lequel je dois me forcer à faire de nombreuses choses que je n’ai pas envie d’accomplir, je prends du recul, j’envisage la situation globalement. Pourquoi est-ce que je fais un travail qui ne me permet pas de faire ce qui me plaît? Si j’aime mon travail et la plupart des choses que je fais, mais que quelques tâches précises me déplaisent, j’examine ces domaines. Il y a peut-être une manière de procéder plus efficace ou une division du travail différente entre moi et mes collègues ou encore des possibilités que ma famille, mes enfants ou mes amis m’aident? Je suis attentif à mes sentiments négatifs: ils recèlent des messages sur la manière d’améliorer ma situation.
Je ne me respecte pas si je travaille des heures durant à des activités qui ne m’apportent pas de bonheur. Si je fais ce qui me rend heureux, je me rendrai peut-être compte que toutes les tâches auxquelles je m’astreins pour gagner de l’argent ne sont plus nécessaires. Je découvrirai aussi que je peux gagner plus d’argent, à long terme, en faisant ce qui me plaît plutôt que ce qui me déplaît.
Plus je ressens de la joie en accomplissant des choses et en suivant mes impulsions, mes intuitions et ma vision supérieure, plus j’obtiendrai rapidement et aisément ce que je souhaite. Plus je suivrai ma voie supérieure, plus je m’apercevrai que tout fonctionne de manière merveilleuse et aisée. Cela ne signifie pas que tout me sera facile, car la difficulté est une aide à acquérir force et confiance.
JE SUIS MES SENTIMENTS
DE JOIE, DE BONHEUR ET D’AMOUR DE MOI-MÊME,
ET MES RÊVES SE RÉALISERONT!
Note: Ce texte est une adaptation au « JE » du chapitre sur « le guide intérieur » extrait du livre: « CRÉER L’ABONDANCE » (édition épuisée) de Sanaya Roman et Duane Parker.