Jacques Martel
Nombre de pages: 150
ISBN: 978-2-923364-61-2
16,95 $ / 22 €
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Jacques Martel, auteur, formateur et conférencier de renommée internationale, est président et fondateur des Éditions ATMA internationales (Québec, Canada). Il a aussi exercé la profession de psychothérapeute de 1988 à 2012 etanimé des ateliers de développement personnel à travers le monde de 1988 à 2013. Auteur de nombreux ouvrages, dont Le grand dictionnaire des malaises et des maladies, un best-seller ayant plus de 1 million de lecteurs (2014). Dans ses activités, sa formation d’ingénieur électricien lui permet d’allier un côté pratique à l’intuition et à l’expérience acquise avec les gens. Son approche personnelle et professionnelle a déjà aidé des milliers de personnes dans leur cheminement vers le mieux-être. Il est aussi praticien en Reconnexion© (mars 2011), Maître enseignant de REIKI USUI 7ième génération (1992) et Rebirtheur (Respiration Consciente, 1996).
Le Pouvoir de l’ENGAGEMENT… ou comment agir en GAGNANT !
Depuis les années ’50, nos repères ont bien changé. La notion d’ENGAGEMENT aussi, qu’elle soit religieuse ou spirituelle, sociale ou professionnelle. Les limites se sont grandement modifiées ces dernières années. Comment s’y retrouver? Des questions que, de l’adolescence à l’âge adulte, je dois me poser à une ou plusieurs étapes dans différents secteurs de ma vie, « Quand dois-je m’engager? » et « Quand puis-je me désengager? » Ce livre m’aidera à trouver des réponses à cela afin que je me retrouve avec plus de Joie, d’Amour et de Sérénité. Ainsi, je serai davantage dans l’action afin de vivre pleinement ma vie avec beaucoup de Bonheur en moi et le pouvoir de le faire rayonner et de le partager encore autour de moi. Certains exercices simples m’aideront à apporter des changements positifs dans ma vie.
EXTRAIT
L’engagement dans un couple
Je veux mettre ici en évidence des situations que je peux avoir vue dans mon entourage à savoir des personnes qui se fréquentent pendant des années et même habite ensemble pendant des années et que tout va relativement bien et au moment où, pour certains c’est lorsque ils emménagent ensemble et pour d’autres c’est lorsque le couple se marie que par la suite plus rien ne va et souvent la séparation s’en suit après un certain temps. Que s’est-il passé? Il est probable que j’ai une blessure émotive, possiblement subconsciente, en rapport avec l’engagement. Alors tant et aussi longtemps que je ne m’engage pas, tout va bien. Lors de mon engagement, cette blessure inconsciente qui correspond à la peur de l’engagement, est activée et provoque toutes sortes de réactions.
Un de mes amis proches qui allait se marier et qui habitait avec sa compagne depuis plusieurs années, je lui ai demandé que l’on passe une partie de la journée ensemble, la veille, je crois, de son mariage, pour m’assurer qu’il n’avait pas de conflit en rapport avec l’engagement.
Si je suis une personne qui a la peur de l’engagement en moi, il se peut bien aussi que je sois attiré par des partenaires qui sont déjà mariés et ça de façon systématique, et ceci afin d’éviter de m’engager puisque la personne est déjà en couple. Ainsi, inconsciemment, j’aurai toujours une porte de sortie pour pouvoir laisser aller la personne plus facilement et terminer ma relation avec elle. Une autre personne que j’ai connue, elle, « s’attirait » des prêtres dans ses attirances affectives.
Je dois bien comprendre ici que ceci se fait de façon automatique, comme des aimants… qui deviennent des amants!!! C’est mon subconscient qui « fait arriver » ces situations que j’en sois conscient ou non. Je dis ici, conscient ou non, car je peux être conscient que ce phénomène arrive dans ma vie sans pour autant savoir quoi faire pour le changer comme pour beaucoup d’autres situations qui se répètent.
Qu’en est-il du partenaire infidèle qui rompt son engagement?
Souvent je peux considérer que mon partenaire est infidèle lorsqu’il a une ou plusieurs relations intimes avec une ou d’autres personnes en dehors de mon couple sans mon consentement. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans un couple les deux personnes ont habituellement les mêmes conflits ou blessures qui peuvent se manifester de façon différence. Dans l’exemple vu précédemment, une personne qui vie avec un alcoolique, « attire » cet alcoolique, et l’autre « devient » alcoolique.
Bien sûr ici j’ai simplifié, mais c’est simplement pour dire que les deux ont le même conflitqui se présente différemment en ce sens que l’un prendra de l’alcool et l’autre peut-être pas. De la même façon, si j’ai un partenaire qui est infidèle, c’est que je le suis aussi. Je vois encore bien des personnes me dire que ce n’est pas vrai parce qu’eux « ne couchent pas avec quelqu’un d’autre ».
Pour mon subconscient, la fidélité ou l’infidélité ne se résume pas au fait d’avoir ou pas des relations intimes en dehors du couple. Alors, si je me fais vivre d’avoir un partenaire infidèle, je dois me demander en quoi je suis infidèle. Ce peut être envers ma voie intérieure, envers certains de mes principes, si je me suis senti trompé par mon partenaire, il se peut que je me trompe moi-même en rapport avec un ou plusieurs de mes principes. Pour le subconscient, c’est pareil. Je ferais mieux alors de guérir cette blessure, car même si je change de partenaire, la situation risque de se répéter.
Dois-je m’engager… dans le mariage?
Depuis quelques décennies la notion de mariage où je dirais « l’obligation » de mariage a bien changé. Sauf dans certaines cultures ou religions, on rencontre de plus en plus de couples qui partagent le même foyer et ne sont pas mariés. Je comprendrai si je veux prendre un certain temps pour savoir si j’aurai suffisamment d’affinité pour me marier avec la personne avec qui je partage ma vie. Je comprendrai aussi, si je suis une personne mariée et que nous décidions tous les deux de prendre un moment de réflexion chacun de notre côté pour clarifier chacun notre position.
Cependant si, après un moment d’essai de cohabitation, j’ai davantage la certitude que mon couple restera ensemble alors il serait préférable que je me marie. Si après un moment de réflexion à vivre chacun de son côté, J’en viens à la conclusion que je ne reviendrai pas en couple avec la personne, alors il serait préférable que je divorce.
Qu’en est-il si je suis une personne qui vie en coule depuis des années, que mon couple va bien et que je dise : « Nous n’avons pas besoin de nous marier, ce n’est qu’un papier après tout ». Tant mieux si tout va bien. Cependant, il faut tenir compte de la loi spirituelle qui dit : « En haut comme en bas ». Ainsi s’il n’y a pas d’engagement de signé sur le plan physique, quelque part, il y a une partie d’engagement qui n’existe pas intérieurement.
Bien sûr je pourrai vivre heureux quand même, mais qui peut garantir qu’autant heureux que je puisse l’être en manifestant mon engagement. Surtout que si à l’avenir, il nous arrivait de vouloir mettre fin à notre relation de couple, il est beaucoup plus facile dans le passé de la faire.
Un jour dans un atelier, à l’heure du repas, alors que je parlais à une participante et qu’elle me mentionnait son désir d’être en couple à nouveau et qu’elle se demandait pourquoi cela ne se présentait pas. C‘était une femme bien de sa personne, avec une belle personnalité. Je lui ai demandé depuis combien de temps elle n’était plus avec son mari. 7 ans qu’elle me dit. Je lui ai demandé si elle était divorcée à cela elle m’a répondu que non. Alors je lui ai mentionné : « Comment veux-tu que quelqu’un entre dans ta vie alors que la place est encore occupée? »
Dans l’énergie, en effet, c’est ce qui en place au-delà des apparences. Autant que si j’ai un conflit en rapport avec l’engagement je puisse me trouver des raisons pour ne pas le faire, autant si j’ai une peur de l’engagement à nouveau, je peux créer des conditions pour que cela ne fonctionne pas. Je comprends aussi que le divorce peut amener des situations complexes à solutionner pour certains.
Cependant, je dis, de façon générale, si ma décision est prise de continuer à vivre en couple, je devrais envisager le mariage et si ma décision est prise de ne plus être en couple, je devrais envisager le divorce. C’est personnellement l’attitude avec laquelle j’ai agi dans les deux cas, pour la demande en mariage et la demande de divorce.
Ce que j’ai voulu mettre en lumière ici, c’est le fonctionnement du cerveau et que de m’engager physiquement sur papier cela peut mettre plus de chance à mon bonheur et de me désengager physiquement sur papier me donne plus de liberté vers une nouvelle vie. En me mariant, mon subconscient enregistre la relation privilégiée que j’ai décidé de prendre avec la personne avec qui je veux partager ma vie. En divorçant, j’informe mon subconscient de mon désengagement envers la personne avec qui je vivais et de la liberté qui m’est donnée maintenant. Sachant cela, je suis libre de faire ce je veux.
Quand est-ce que je peux me désengager?
Je vais d’abord commencer à parler en fonction du couple. Dépendamment de la société et de la culture dans laquelle j’ai grandi, souvent lorsqu’il y a mariage il est stipulé que le mariage existe jusqu’à ce qu’un des deux époux décède, « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Bien que de plus en plus de couples décident de mettre fin à leur union, il arrive que des personnes décident de demeurer ensemble, qu’ils soient mariés ou non, souvent en raison des enfants bien que l’Amour dans le couple en soit réduit à peu ou pas du tout. Je dois dire que la décision doit se prendre en fonction du bien-être de chacun des membres du couple avant de tenir compte des enfants.
Je m’explique, si je suis cette personne qui ne ressent plus d’Amour pour la personne avec qui je vis, mais que je décide de rester en union quand même sous prétexte de ne pas affecter la vie de mes enfants, cela risque fort d’être une mauvaise décision.
Quoiqu’extérieurement, les choses puissent sembler en harmonie, il n’en demeure pas moins que l’Amour n’étant plus au rendez-vous les enfants le ressentent. Cela pourra amener plus de stress individuellement et/ou dans le couple et ainsi augmenter les chances de faire apparaître des maladies non seulement chez un ou l’autre des membres du couple, mais aussi chez les enfants.
Comme parents je pourrai vivre, dans différentes proportions, de la colère, de la frustration, un sentiment de lassitude, un mal de vivre. Je prends note qu’il est impossible que si mon enfant prend du Ritalin, des antidépresseurs, etc. que je sois, moi et mon partenaire de vie tout à fait calme et serein à l’extérieur de moi. Il se peut, tout simplement que, en tant qu’adulte, j’ai appris a « garder le contrôle extérieur » montrant que « tout va bien » et que c’est mon enfant qui a besoin de soin.
De façon générale, quelle que soit la situation qui me fait augmenter mon stress personnel, cela fait augmenter mes chances de devenir en surstress psychologique, conscient ou inconscient, et se faire développer une maladie. « Car un stress augmente tous les autres stress. »
Qu’est-ce qui est vraiment le mieux pour les enfants, un couple qui reste ensemble et qui ne s’aiment pas ou un papa et une maman vivant chacun de son côté et qui possiblement ont refait leur vie et son heureux. Je dois faire confiance à la capacité d’adaptation des enfants qui, en général, sont prêts à accepter bien des choses quand l’Amour, la compréhension, l’ouverture sont présents pour les changements à venir.
Autrement, lorsque mes enfants auront atteint l’âge adulte, s’il leur arrivait d’avoir des soucis dans leur vie afflictive et qu’au cours d’une conversation je leur dise que nous sommes restés ensemble pour eux, de me faire répondre : « Nous ne vous avons jamais demandé cela, quel est le témoignage d’Amour vous nous avez fourni, sur quel exemple allons nous construire notre vie? » Et vlan! Et c’est à ce moment-là que peut-être je prendrai conscience que d’avoir « sacrifié » mon bonheur, dans ce cas-ci, pour le bien de mes enfants aurait pu se faire autrement.
Lorsqu’il est question du bien-être des enfants cela peut-être un sujet pour moi en tant que parent qui est très délicat. C’est pourquoi il est bon de se rappeler que :
Lorsque les parents sont heureux,
il y a plus de chance que les enfants le soient aussi.
L’inverse est aussi vrai.
Dans un autre domaine, je puis dire que je peux me désengager suivant certaines conditions. Il m’est arrivé de prendre un engagement avec un ami d’aller au cinéma avec cette personne, telle journée, à telle heure. Si entre-temps j’ai une autre activité ou rendez-vous qui me semble plus importants qui se présente pour le même temps je peux envisager certaines options.
Soit que je téléphone à cet ami pour lui dire que je ne pourrai pas me rendre au rendez-vous et/ou soit que je lui demande de reporter le rendez-vous à une autre date et heure. S’il accepte de reporter le rendez-vous, dans tous les cas j’ai toujours demandé à ce qu’il arrive le mieux pour la personne. Peut-être rencontrera-t-il quelqu’un auquel il ne s’attendait pas et que ce n’aurais pas eu lieu si le premier rendez-vous avait eu lieu.
Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’avoir des commentaires positifs de ce qui s’était passé pour l’autre personne en lieu et place du rendez-vous qui était prévu originellement. Il se peut aussi que je me trouve simplement à un choix supplémentaire sans qu’il y a nécessairement de priorité, alors je vais VÉRIFIER avec l’autre si elle était d’accord de modifier notre rendez-vous et si cela n’est pas possible je garde e force l’engagement pris au point de départ. Je ne suppose pas au point de départ que l’autre personne pourrait être frustrée, ou qu’elle se sente rejetée face à ma demande. Je n’ai pas à penser à la place de l’autre personne.
Encore une fois je ne fais que VÉRIFIER. Il m’est arrivé que pour l’autre personne cela l’arrangeât aussi d’où l’importance d’ALLER VÉRIFIER. Il est préférable d’employer dans la formule : « Bonjour Denis, je veux vérifier avec toi si cela te convenait que nous puissions changer notre rendez-vous, car j’ai une activité qui se présente et …… ». Que le rendez-vous puisse être changé ou non, toujours demander le mieux pour chacun de nous d’eux.