Ma vie auprès de Jacques…

20 août 2003

Par Lucie Bernier

/ J’ai rencontré Jacques Martel pour la première fois en janvier 1989. Je l’ai connu par l’entremise de mon conjoint à ce moment-là. Ce dernier suivait une formation en développement personnel et Jacques assistait l’animatrice.

À cette époque, je venais tout juste de déménager à Toronto où je voulais apprendre l’anglais. La vie a voulu que je me retrouve à travailler chez Air Canada comme agent de bord (steward d’avion). L’argent étant plutôt rare à cette époque, je pouvais m’offrir de venir à Québec  à peu près aux 6 semaines. Pendant que j’étais à l’extérieur, j’ai passé des heures au téléphone avec mon conjoint qui lui vivait à Québec. Il m’expliquait ce qu’il apprenait pendant ce cours qu’il suivait. Je ne comprenais pas toujours. Je me demandais pourquoi il était si enthousiaste lorsqu’il parlait de Jacques. Que pouvait-il apprendre de si intéressant? Il me parlait d’Amour, de détachement, d’acceptation↓♥ , mais tout cela était du chinois pour moi.

Notre première rencontre

Quand je suis venue passer quelques jours à Québec à la fin janvier 1989, j’ai rencontré Jacques pour la première fois. Nous sommes allés manger dans un joli restaurant à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Mon conjoint était présent. Je les écoutais parler et j’avais l’impression d’être sur une autre planète. J’avais de la difficulté à cerner Jacques et aussi le type de relation qu’il avait avec lui. J’avais aussi l’impression d’être sur un niveau différent de communication, un niveau inférieur comparé à eux. J’avais le sentiment d’être épiée ou plutôt passée à la loupe par Jacques lorsqu’il me regardait. Je ne pouvais rien lui cacher, même si je ne savais trop ce que ce « rien » était. Je voyais bien que mon conjoint  aimait être en sa présence, c’est comme s’il était nourri à un autre niveau. J’avais bien des points d’interrogation dans ma tête, mais je  faisais confiance à mon conjoint car il  avait un bon jugement. Si la présence de Jacques lui faisait du bien, pourquoi pas? Il était dans une phase difficile de sa vie et toute aide était la bienvenue, moi qui me sentais alors inutile, incapable de l’aider vu mon travail à l’extérieur de la ville (800 km).

Jacques est très intuitif et à notre première rencontre à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier dans la région de Québec, mon chien Lucky est venu sur le sujet. Ce chien a occupé une très grande place dans ma vie lorsque j’étais toute jeune. Jacques a senti/perçu que j’avais une grande blessure à guérir face à ce chien. Que le fait d’en parler m’a ramené dans le passé, ou plutôt, le passé se transposait au présent. J’ai pleuré à chaudes larmes, prenant conscience pour la première fois que j’avais des situations à régler, des émotions que je traînais depuis maintes années. S’il en était ainsi face à ce chien, qu’en était-il pour le reste de ma vie? Il me semblait qu’en la présence de Jacques, ma sensibilité était à fleur de peau. J’avais presque toujours des émotions et des larmes dans les yeux en sa présence et cela m’insécurisait. Jacques me réconfortait. Il disait des mots, des phrases dont je ne comprenais pas toujours le sens, mais je savais que l’Âme que je suis comprenait…

D’ailleurs, à ce moment-là, mon estime de moi était si basse que je me demandais ce que je faisais avec mon conjoint. Jacques me rassurait que si nous nous étions retrouvés ensemble, c’est que, à quelque part, nous devions nous ressembler et avoir le même potentiel et la même ouverture. J’en doutais, mais je suis restée ouverte…

À chaque fois que je revenais à Québec après quelques semaines, mon conjoint avait changé. Son attitude devenait plus positive. Son langage changeait aussi : il parlait de prise de conscience, d’acceptation↓♥, de Lumière, de blessures à guérir. Il se posait plein de questions, mais il semblait qu’il savait plus où il s’en allait. Je sais que sa situation personnelle était difficile, mais il avait plus d’espoir de s’en sortir.

J’ai ensuite suivi mon premier atelier avec Jacques « S’affirmer pour mieux communiquer ». Je ne me rappelle pas du tout comment j’en suis venue à suivre cet atelier. Ce dont je me souviens, c’est que je me suis retrouvée là avec comme participants mon conjoint, sa mère et son ex-femme. Wow! Quel choc! Qu’est-ce que je faisais là??? Je regardais Jacques qui animait l’atelier et pour lui, tout semblait normal. J’ai dû dépasser mes limites pour faire les exercices pratiques avec le plus d’honnêteté possible. Je sentais que même si je voulais me jouer un jeu, Jacques le saurait. Qu’avait-il de si spécial? D’où tenait-il tout ce savoir? Beaucoup de questions et très peu de réponses… un peu de frustration de ma part mais je savais au fond de moi que tout était O.K.

Expérience pendant les stages de Jacques

Pendant les ateliers de Jacques, les détentes qu’il faisait me permettaient d’aller très loin. Parfois, je pouvais même avoir des images de mes vies passées. Au premier atelier de Communication Spirituelle, pendant une détente, j’ai eu l’image d’un sarcophage, en Égypte. J’avais une certaine peur de la personne dans le sarcophage. Jacques m’a demandé la permission d’aller voir qui était dans ce dernier. J’avais à prendre consciemment la décision de voir pour que cela se manifeste. C’est ce qui s’est passé avec l’aide de Jacques et je me suis rendu compte que c’était l’image de Jacques  qui est apparue. J’ai été surprise, je n’ai pas trop compris, mais je l’ai pris comme une information. Est-ce que Jacques a déjà été embaumé dans un sarcophage au temps de l’Égypte? Je n’en sais trop rien… Jacques n’a jamais suggéré que c’était lui. Il a fait toujours des affirmations ouvertes pour que j’aille moi-même cherché quel symbole est le plus approprié pour moi.

Jacques déménage à la maison

Quand Jacques est venu habiter à la maison, je savais que ce serait un test pour mon ouverture face à lui. Il me semblait qu’il prenait beaucoup de place énergétiquement. Cependant, je sentais aussi qu’il y avait plus de Lumière dans la maison. Mon niveau de conscience avait augmenté. Les choses me paraissaient plus claires, incluant mes rêves la nuit. Je sentais aussi les difficultés qu’il vivait et cela me faisait beaucoup de peine, sentant que je ne pouvais pas l’aider. La chose que je savais et qui était la plus importante à mon avis était que je devais rester ouverte face à Jacques et ne pas le juger, et ce, sans trop savoir pourquoi. C’est beaucoup plus tard que j’ai compris pourquoi.

Le jugement des autres

Je me suis demandé, comme bien des personnes qui sont passées dans sa vie soit en tant que participants à  ses ateliers, soit comme amis, connaissances ou même comme faisant partie de sa famille, pourquoi parfois il enseignait certains principes spirituels et que, en apparence, il n’appliquait pas ce qu’il « prêchait ».

Un des points qui a amené bien des personnes à le juger est son poids corporel. J’ai entendu plusieurs personnes faire la remarque : « lui qui est si spirituel, comment peut-il encore avoir un surplus de poids? » Ce commentaire est devenu plus fréquent après qu’il ait écrit Le grand dictionnaire des malaises et des maladies : « s’il connaît les conflits qui mènent au surpoids, comment se fait-il qu’il ne puisse pas perdre ce surpoids? » « Est-il un aussi bon thérapeute qu’on le dit? Et pourquoi devrais-je écouter ce qu’il dit et ses conseils? ». Une femme que j’ai initiée au REIKI l’a jugé très sévèrement, disant lorsqu’ on est sur un chemin spirituel actif comme lui, notre corps devrait refléter positivement ce dont je prends conscience intérieurement. Il y a déjà plusieurs années de cela (peut-être 5 ou 6) et je me demande ce qu’elle est devenue. Car j’ai remarqué que lorsqu’une personne juge Jacques, la loi du retour est automatique et très rapide. Habituellement, les personnes qui jugeaient son poids engraissaient elles-mêmes de plusieurs livres (kilos) en peu de temps. Que si on le critiquait par rapport au fait qu’il était souvent en retard, que les personnes qui l’avaient jugé devenaient anormalement en retard aussi.

Si je me posais des questions par rapport à certaines de ces décisions et que j’avais tendance à être en désaccord avec celles-ci, il y avait une Lumière rouge à l’intérieur de moi qui se mettait à « flasher » et qui me disait : Attention! Ne juge pas! Alors, je me parlais, je me disais que de toute façon sa vie ne me regardait pas. Cette attitude s’est renforcée avec le temps : Jacques m’a montré pendant ces 24 dernières années à n’écouter que ma voix intérieure, quel que soit ce que le reste du monde pouvait voir ou percevoir pour moi. Que la seule autorité dans ma vie, c’est ma voix intérieure. Alors, je me suis dit : si c`est ce qu’il prêche, c’est ce qu’il applique pour lui-même. Et que s’il ne l’écoute pas, il en est totalement responsable. Donc pourquoi je perdrais du temps et de l’énergie à me demander pourquoi il a fait ceci ou cela?

L’inexplicable

Car parfois, je me demandais pourquoi il se mettait consciemment dans certaines situations difficiles. Les connaissances qu’il avait me semblait-il lui donnaient plus de problèmes que de réconfort… des personnes qu’il s’acharnait à aider… des personnes qui lui ont volé argent et biens…qui n’étaient pas là pour lui quand Jacques avait à son tour besoin d’aide…J’ai vu Jacques complètement bouleversé après certaines rencontres. Il se trouvait tellement l’Âme d’un sauveur. Je me disais parfois : ne voit-il pas qu’il a plus de désir qu’ils s’en sortent que ces personnes elles-mêmes? Elles sont bien dans leur malheur, pourquoi veut-il tellement les aider?  Qu’est-ce qu’ils lui donnent en retour? Mais dans ces moments de grands questionnements, je revenais à l’essentiel : Jacques écoute sûrement sa voix intérieure et je n’ai pas un mot à dire sur ses agissements. C’était pourtant très dur pour moi : je le voyais comme mon petit garçon qui se faisait «  écorcher vif » et j’aurais tellement voulu l’aider, mais je ne pouvais pas… je me sentais «inutile ».

Je me disais aussi : ces personnes n’ont pas idée de la chance qu’ils ont d’avoir Jacques dans leur vie. Quand ils vont se réveiller, il va être trop tard… il faut prendre le train quand il passe…

Fermeture vs Ouverture face à Jacques

Ce qui m’amène à parler des gens qui se sont fermés à lui.  Lorsqu’une personne était ouverte face à Jacques, il y avait plus d’ouverture dans leur vie à tous les niveaux. Cela se reflétait même au niveau du couple si celle-ci était en couple. J’ai été témoin de la même chose face aux personnes qui ont partagé la vie intime de Jacques. Lorsqu’ils étaient en relation avec Jacques et que l’ouverture était présente, comme dans le cas par exemple d’Aline[1] , tout ce que je voyais de cette personne était son côté lumineux. J’étais attirée par son ouverture. C’est comme si tout était possible avec cette personne. Mais au moment où Aline s’est refermée face à Jacques parce qu’elle a eu peur de quelque chose ou de Jacques lui-même, mon intérêt face à Aline s’est évaporé instantanément. Je ne la trouvais plus aussi belle comme personne, autant physiquement que spirituellement. Je l’ai revue quelques mois après et elle ne pouvait pas me regarder dans les yeux. Elle a un malaise très marqué et je n’avais nullement le goût de lui parler. C’est comme si l’énergie ne coulait plus entre nous deux. Pourtant, nous avions les mêmes croyances ou valeurs spirituelles, le même Maître, mais tout cela ne semblait plus exister…

Lorsque Jacques décidait de s’impliquer plus en profondeur avec une personne, la vie de cette dernière changeait complètement. Il y avait plein d’opportunités qui se présentaient à elle. Jacques faisait, qu’ellle le veuille ou non, accélérer le karma de la personne de façon positive. Elle avait accès à ce qu’elle voulait plus rapidement. Jacques a la capacité de voir les obstacles et sait comment ou quoi faire pour qu’ils se dissipent. Le fait qu’une personne  s’ouvre à Jacques, c’est comme si elle s’ouvrait à la Vie. Tout était maintenant possible. L’Âme pouvait maintenant prendre davantage d’expansion dans le monde physique, elle pouvait se manifester totalement. Jacques permet de faire le pont entre les mondes spirituels et physiques.

Suite à mon voyage aux Indes, au printemps 2003, j’ai vraiment compris que dans le fond, ce n’est pas face à Jacques Martel que je suis ouverte, mais à toutes les lois spirituelles auxquelles il croit, qu’il véhicule et qu’il vit à chaque instant. En Inde, nous avons rencontré plusieurs swamis[2] qui ont énormément de vécu. Chacun et chacune d’entre eux vivaient leur spiritualité selon leurs croyances propres. Je suis restée ouverte face à chacun et j’ai pu ainsi être en contact direct avec leur enseignement, leur sagesse. Après, je n’avais qu’à prendre ce qui me convenait et le reste, je le gardais en banque. Car on ne sait jamais quand ça peut nous servir… Et bien, il en est de même avec Jacques : plus je vis ma spiritualité intensément, plus elle devient au centre de ma vie. Les gens qui montrent une ouverture face à ce que je véhicule, sans nécessairement être d’accord avec tout, ont accès à ces informations, à ces niveaux de conscience qui ne seraient autrement pas disponibles pour moi. J’ai la responsabilité de rester ouverte, car chaque enseignement peut m’apporter la réponse à une question que je me suis déjà posée, ou une confirmation que je suis sur la bonne voix. Car toutes les lois spirituelles existent dans toutes les religions. Il s’agit que j’aie assez d’ouverture d’esprit et de sagesse pour pouvoir les reconnaître. J’ai appris que je peux avoir la personne la plus « flyée »[3] devant moi, mais je sais que j’ai quelque chose à apprendre d’elle, sinon, elle ne ferait pas partie de mon univers physique.

La question qui me vient maintenant est : comment ces personnes qui se sont fermées en totalité ou en partie à Jacques peuvent se ré-ouvrir face au courant d’énergie…doivent-elles nécessairement reprendre contact avec Jacques et ré-ouvrir face à lui (sans nécessairement avoir à être en couple avec lui) ou peuvent-elles le faire autrement…bonne question…

Le fait d’être en réaction face à Jacques me montre que c’est face à mon autorité intérieure, mon Maître intérieur que je suis en réaction. J’ai vu énormément de personnes arriver dans la vie de Jacques et en repartir presque aussi vite. J’ai acquis de l’expérience avec les années : je suis maintenant capable de voir l’ouverture apparente et réelle des personnes qui s’approchent de Jacques. J’ai un thermomètre intérieur qui me dit jusqu’où les personnes sont prêtes à aller. J’ai même averti une personne en particulier  d’être très vigilante, car il risquait de devenir en réaction face à Jacques et de « claquer » la porte. Le temps de quelques séminaires et effectivement, il a décidé de disparaître de la vie de Jacques.  Je suis plus détachée maintenant quand cela arrive. Je suis prévenue intérieurement, donc, c’est plus facile.

Je prends davantage conscience qu’il est facile de se « montrer » ouvert. Je peux me mettre un masque et « faire comme si… ». De cette façon, j’attire l’attention et l’Amour des gens. Cependant, il y a une grosse différence entre « se montrer ouvert » et « être ouvert ».

Un peu comme à l’image d’une poupée russe, il peut arriver un événement dans la vie qui demande un peu d’ouverture. Par exemple, la personne avec qui j’avais rendez-vous ne se présente pas. Il s’agit d’un degré d’acceptation qui est superficiel. Je n’ouvre que la première poupée. Je me rends compte qu’il y en a une autre à l’intérieur. Un autre événement survient : je perds mon emploi sans préavis. Je dois alors ouvrir la prochaine poupée avec l’attitude qu’il y a sûrement une bonne raison pourquoi cela arrive. Je trouve à l’intérieur une autre poupée. Plus ça va, plus la poupée est petite en grandeur, mais plus les événements sont importants. Plus je vais dans les profondeurs de la poupée, donc de mon être, plus les tests sont grands et ma vraie personnalité, ma vraie capacité d’acceptation↓♥  et d’adaptation est mise à l’épreuve.

La constante qui revient souvent est le fait que les gens veulent évoluer et apprendre rapidement et se disent «prêt à faire tout ce qu’il faut » pour évoluer. Ce sont ces mêmes personnes qui reculent le plus vite. Il est préférable d’avoir quelqu’un qui ne fait pas de grande promesse, mais qui avance peut-être plus lentement mais de façon constante.

Le but : l’autonomie spirituelle

Lorsque j’ai commencé mon cheminement auprès de Jacques, je me sentais très dépendante de lui. Je chérissais son opinion, je lui demandais conseil, car je me disais qu’il en connaissait  beaucoup plus que moi. Je me suis rendu compte très vite que son but avec moi et les autres qui suivaient ses ateliers étaient d’acquérir suffisamment d’autonomie pour être capable de voler de leurs propres ailes. Toutefois, de l’extérieur, cela pouvait avoir l’air que j’étais totalement soumise face à lui. Pourtant, il n’en était rien. Même si à ce moment j’avais beaucoup moins d’estime et de confiance en moi, Jacques a toujours eu confiance en mes capacités. Sa mission était que je devienne suffisamment autonome pour qu’à mon tour je puisse aider d’autres personnes. En apparence, j’étais soumise, mais à l’intérieur de moi, je savais que j’avais la maîtrise de ma vie. J’avais pris une décision consciente d’écouter Jacques, ces enseignements. Il me répétait souvent d’aller vérifier intérieurement, car l’autorité ultime était ma voix intérieure. À travers ses enseignements, j’ai appris les lois spirituelles, comment elles fonctionnent. Il m’a montré la différence entre l’Amour du pouvoir et le pouvoir de l’Amour. Je prends conscience aujourd’hui comment la notion de responsabilité totale est importante et que quand je l’applique dans ma vie, les événements sont plus faciles à accepter↓♥. Car accepter↓♥  est la clé pour la libération de l’Âme.

La seule façon d’intégrer totalement la notion de responsabilité passe uniquement par l’acceptation↓♥  au niveau du cœur♥ . Vivre sa vie dans sa tête ne mène nulle part. Mes blessures se sont inscrites dans mon cœur♥, au niveau de l’Amour et il n’y a qu’ici que je peux le guérir. C’est la force de Jacques d’être capable d’amener les gens à se faire assez confiance et à lui faire assez confiance aussi pour plonger dans les blessures du passé. Chacune peut être représentée par un énorme trou où il n’existe que souffrance, ombre, peine. Jacques a la capacité de nous accompagner dans les ténèbres de notre être et d’aller tout au fond, au-delà de la nuit, où la Lumière a toujours existé, mais dans laquelle je m’étais coupé. Et pour être capable de le faire, c’est parce que lui y est déjà allé, mais il n’avait pas nécessairement d’aide dans le physique…

Guérir les blessures émotives

Un fait intéressant à noter  est que parce que je suis restée ouverte à Jacques, on m’a montré comment il fonctionne. Cela pouvait prendre parfois des années et je passais par où il a passé. C’est alors que je pouvais lui dire : je comprends telle ou telle chose…Par exemple, je me demandais pourquoi il était si fatigué après un séminaire. C’est quand j’ai commencé à l’assister dans ses séminaires que j’ai réalisé combien Jacques s’investissait avec les gens. Il faut bien comprendre que, de la façon qu’il fonctionne, il aide les participants à dépasser leurs peurs, à plonger dans leur souffrance. Parce qu’il est conscient des lois spirituelles et que tout est possible, toute blessure, quelle qu’elle soit, peut-être guérie. Lorsque, par exemple, il aide une personne, je la nommerai Marie,  à se libérer d’une mémoire de viol, il doit avoir comme 2 personnalités : la première qui représente la personne face à laquelle Marie a une blessure (c’est ramener le passé dans le présent) avec toutes les émotions qui y sont rattachées. C’est le processus de reconnaissance d’une situation, première étape vers l’acceptation↓♥ et qui mène à la transmutation des émotions négatives en émotions positives, ceci étant possible grâce à l’alchimie de l’Amour dans le cœur♥. Pendant que Jacques #1 plonge dans la noirceur, il y a Jacques #2 qui veille sur les 2 personnes. Jacques #2 garde constamment son attention sur la Lumière. Quand j’ai vécu une situation difficile dans le passé, par exemple la perte d’un être cher et que j’ai nié l’événement, cela implique que l’acceptation↓♥  et le pardon restent à faire. Il existe une mémoire négative rattachée à cet événement, une ombre qui est omniprésente. Jacques #1 va accompagner la personne dans cet ombre afin d’entamer le processus d’acceptation↓♥.  Jacques #2  fait voir à la personne qu’il y a une Lumière au bout du tunnel, une Lumière au-delà de cette ombre. Il faut que Jacques #1 et #2 soient assez forts pour que la personne veuille se rendre jusqu’au bout et ne pas rebrousser à mi-chemin. Et si elle décide de rebrousser chemin, avoir le détachement nécessaire pour lui dire : c’est O.K.! On continuera quand tu seras prêt…

Introduction à ECKANKAR :

 C’est Jacques qui m’a fait connaître ECKANKAR (un enseignement spirituel). Il m’en parlait, mais ça ne vibrait pas nécessairement beaucoup à l’intérieur de moi. Jusqu’au jour où je suis allée à mon premier séminaire international et que j’ai rencontré Harold Klemp, le Maître ECK Vivant. J’ai été tout à fait foudroyée par son Amour. C’est à partir de ce moment que j’ai décidé d’adhérer à ECKANKAR. Dans les détentes que je faisais avec Jacques, c’était souvent les Maîtres Vairagi qui apparaissaient, surtout Fubbi Quantz et Rébazar Tarz. Paul Twitchell (Peddar Zask) aussi. Jacques a toujours eu un Amour inconditionnel pour Paul Twitchell et ECKANKAR. Son but premier dans la vie a toujours été la réalisation de soi et de Dieu. ECKANKAR est pour lui un moyen d’y accéder. Il est intéressant de noter que pendant les ateliers de Jacques, les participants voyaient fréquemment pendant les détentes les Maîtres Vairagi. Il arrivait souvent que ce soit pour la première rencontre avec ceux-ci. Comment se fait-il que cela arrive quand Jacques est présent???

Son rôle de catalyseur

Je me suis rendu compte que Jacques veut beaucoup pour les autres. Il voit les possibilités et fait tout pour qu’ils y arrivent, au péril parfois de sa propre vie. J’ai l’ai vu lors de certains séminaires donner tellement qu’il finissait vidé complètement. Quand  j’étais participante, je ne comprenais pas vraiment sa façon de fonctionner, mais je l’acceptais↓♥  sans me poser de questions parce que ça marchait!!! Je m’étonnais de voir comment les gens pouvaient vivre de très grandes émotions qui venaient de très loin. Comment aussi il pouvait mettre les gens en réaction pour leur faire faire des prises de conscience. C’est un homme caméléon et il dit ou agit d’une certaine façon pour faire réagir les personnes, souvent de façon inconsciente. Il pèse sur «  leurs boutons » qui sont reliés à des blessures émotives. Il leur donne la possibilité de prendre conscience de ce qui les dérange pour pouvoir le changer par la suite.

Comme assistante dans les stages de Jacques, je suis devenue beaucoup plus consciente de ce qui se passe dans l’invisible, de toute l’ouverture qui est requise pour permettre aux prises de conscience de se passer. Que tout ce qu’il demandait (règles à suivre) pendant un stage avait un but bien particulier (ne pas fumer, ne pas croiser les bras, parler de façon positive, etc.). J’ai pris conscience que les peurs sont tellement grandes qu’il devait se donner toutes les chances possibles pour que l’ouverture la plus grande se manifeste. Si l’environnement dans lequel les participants se trouvent est positif et qu’ils se sentent  en confiance, alors plus il y a de chances qu’ils s’ouvrent et intègrent dans l’Amour. Il m’a parfois pris des années à comprendre le pourquoi de certaines choses qu’il faisait. En étant qu’assistante et en donnant moi-même des formations, j’ai été à même de comprendre son fonctionnement.

Le grand dictionnaire des malaises et des maladies:

Le dictionnaire est une façon d’emmener plus de Lumière et de paix en ce monde. Jacques a mis des années à « pondre » ce livre. Étant très dans les nuages et moi un peu plus « groundée[4] », j’ai aidé Jacques à le matérialiser, à le mettre à terme. Jacques a mis des années à construire la fondation, la base de ce Dictionnaire. Il était un filtre entre les informations – le monde physique- et les mondes supérieurs, ce qu’on voulait qu’il transmette dans ce livre. Il « scannait » les informations afin que les maux utilisés touchent les personnes au niveau du cœur♥. Il parle au-delà des mots, au-delà du mental. Le Dictionnaire peut être très dérangeant, car il est conçu de sorte que la personne qui le lit ait accès à son propre monde émotif, aux blessures qui ont été à la source de la maladie. Parce que l’ouverture de Jacques est exceptionnelle, les personnes lisant le livre ont accès un niveau supérieur d’informations et de compréhension. À chaque lecture, je peux découvrir quelque chose de différent, dépendamment de mon désir d’avancer et de mon ouverture. Ce livre devient comme une bible que je peux consulter à tous les jours.

Ayant travaillé aussi sur la deuxième édition du Dictionnaire je sais qu’il y a eu un travail de débroussaillage que je faisais naturellement. Chaque maladie que je travaillais me ramenait à mes propres conflits, mes propres prises de conscience, mes propres blessures. En étant capable de faire moi-même la connexion entre l’émotion créatrice de la maladie et la maladie elle-même, j’ouvre la voie, je trace le chemin pour le futur lecteur. Si je fais du ski de fond et que je suis le premier à faire un parcours, cela demande beaucoup plus d’énergie que celui qui vient après et qui a déjà un chemin de tracé.

Le fait de mettre mon attention sur une maladie me permettait de comprendre ce que cette personne vivait au niveau émotif. Je le vivais comme si c’était moi qui étais atteint de la maladie. Cela ne voulait pas dire que je devais expérimenter cette maladie dans mon corps physique; je ne faisais que la vivre par procuration. En chaussant les souliers d’une personne, je peux comprendre ce qu’elle vit «  dans ses tripes ».

J’ai pris conscience que je suis porteur de toutes les maladies parce que je suis porteur de toutes les émotions  qui existent, à un certain pourcentage. Le fait d‘en prendre conscience va aider d’autres personnes à faire de même. Même si je savais que j’étais guidée dans ce que j’écrivais, Jacques devait à son tour « scanner » mes écrits pour permettre une ouverture encore plus grande. C’est comme si j’écrivais les paroles d’une chanson et que Jacques en écrivait la musique pour compléter l’œuvre d’art. Lorsque le lecteur lit le livre, il se rend compte que certaines phrases vibrent beaucoup plus que d’autres. C’est un signe qu’il y a dans sa vie un conflit, une émotion qui a été cristallisée et qui demande à être conscientisée, acceptée↓♥   et transformée. En lisant le Dictionnaire, je peux avoir des images, des sensations qui vont me donner des pistes sur la source émotionnelle de ma situation de santé.

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Jacques m’a souvent répété qu’il ne demande aux autres de faire que ce qu’il a dû lui-même faire. Que la seule autorité qu’une personne doit suivre est celle de sa voix intérieure. J’ai confiance en Jacques parce qu’il est totalement à l’écoute de cette dernière. J’ai acquis le discernement nécessaire pour voir si ce qu’il me dit est aussi ma vérité ou si je dois agir autrement. Il est phénoménal de voir comment il a une vision à 360 degrés d’une situation et qu’il peut voir toutes les ouvertures, toutes les possibilités. C’est pour cela qu’on peut avoir tendance à dire qu’il nous contrôle : ce qu’il fait a tellement de sens, il a tellement une vision ou une conscience élargie, c’est comme s’il peut voir plus loin et plus haut que nous. Nous devons qu’acquiescer à ses dires parce que ce qu’il voit correspond généralement à notre réalité intérieure. Au lieu de devenir en réaction face à lui comme il est arrivé à beaucoup de personnes, il vaut mieux voir cela comme un raccourci pour aller plus vite dans notre évolution.

Comment il aide les personnes…

Cela demande beaucoup d’énergie pour aider des personnes comme cela. Jacques devient ouvert totalement  par rapport à elles. Le danger cependant est que lorsque ces personnes sont mises face à leurs peurs et qu’elles se referment, cela lui rentre dedans. L’image que j’ai est celle d’un parachutiste : Jacques saute le premier, il a son parachute (ouverture d’esprit) totalement ouvert. Il aide l’étudiant à ouvrir à son tour son parachute, en lui donnant des instructions précises. Il lui donne la main et l’aide nécessaire. Le moment où l’étudiant se ferme, son parachute ferme aussi. Jacques est entraîné par son étudiant vers le bas; cela a donné un grand coup. Jacques essaie de les garder en hauteur, mais il doit à un certain moment lui laisser la main, car il risque aussi de s’écraser. L’étudiant a  intérêt à garder l’esprit ouvert, à bien apprendre la technique afin d’être capable par la suite d’avoir la maturité pour pouvoir sauter seul, en toute sécurité. Par la suite, il peut continuer seul ou avec Jacques et c’est O.K.

En résumé…

En bref, Jacques manifeste un niveau de conscience plus élevé que la normale dû à son ouverture d’esprit exceptionnel et sa capacité à voir l’Amour en toute chose. Il vit, respire l’Amour.


Notes:

COURS DE développement PERSONNEL suivis:

Heures

Total

2124

* Ateliers suivis avec Jacques Martel

1529

COURS DE développement PERSONNEL: Animatrice

Heures

Total

709

* Ateliers suivis comme assistante avec Jacques Martel

422 


[1] Nom fictif

[2] Un svāmi est un moine qui a prononcé des vœux, notamment de célibat, qui est au service des autres et qui a renoncé au monde afin de se consacrer pleinement à l’effort de l’expérience directe de la plus haute réalisation spirituelle (éveil ou réalisation du soi). C’est également un titre donné à des personnes reconnues comme des maîtres ou des instructeurs spirituels.

[3] « flyé » anglicisme voulant dire : quelque chose ou une façon de fonctionner qui sort vraiment de l’ordinaire

[4] groundée : anglicisme voulant dire : être branché sur le plan physique