Gérer mon stress sans détresse

1 avril 2003

Le père du concept du stress

Hans Selye[1] célèbre chercheur canadien qui a vécu à Montréal et reconnu mondialement pour ces conférences et ouvrages disait que tout changement est un stress, on dit de lui qu’il était « le père du stress ».

« Il a défini le stress comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné. Le changement brutal survenant dans les habitudes d’une personne, jusque-là bien équilibrée, est susceptible de déclencher un bouleversement dans sa structure psychique et même somatique. » (WIKIPEDIA)

Le stress peut être motivant pour moi lorsqu’il est pointé vers mes objectifs de carrière, mes valeurs de vie en général.  Du point de vue biologique et émotionnel, ceux qui parmi nous vivons en Amérique du Nord connaissons des périodes de changement avec les saisons.  Il est important d’apprécier ce que chaque saison m’apportent de bien et de beau même nos hivers avec parfois -30°C.  Chose certaine à cette température il n’y pas de moustiques… Ce que je veux mettre en lumière est que le stress peut me propulser vers l’avant dans la vie ou bien me ralentir.  Tout est question d’interprétation souvent.

Il est intéressant de remarquer suivant les études que les personnes qui sont impliquées dans une religion ou un mouvement spirituel ont une incidence plus faible sur les maladies cardio-vasculaires. L’une des grandes peurs de l’être humain est celle de la mort.  Alors si je me dis que lorsque je mourrai j’irai « au ciel » cela diminue mon stress par rapport à la mort. Si je vis des difficultés dans la vie et que je me dis que l’Esprit Saint est avec moi et que je serai guidé dans la vie, cela m’aide à diminuer le stress.

C’est le surstress qui me fait développer la maladie, conscient ou non.  En effet mon cerveau transforme le surstress en un stress biologique sous forme de maladie afin de libérer mon cerveau qui est ordinateur de 6 ième génération afin qu’il soit plus efficace pour moi dans un contexte de survie de l’espèce.  Je peux me demander ce qui me différencie des autres personnes qui sont en santé ou malade si je suis dans un cas ou l’autre.  C’est ma capacité à gérer mon stress consciemment ou inconsciemment.

L’exercice pratique proposé aujourd’hui consiste à faire une liste de ce qui me stress, le travail, mon type d’alimentation, la pollution, la cigarette, etc. et aussi une autre liste de ce qui m’aide à diminuer mon stress par exemple un film au cinéma, une partie de golf, un bon repas entre amis, une balade dans la nature, etc. Notons que les drogues n’entrent pas dans cette catégorie car s’ils m’aident momentanément à diminuer mon stress, mais elles contribuent à l’augmenter par la suite par les effets biologiques sur le système nerveux ou la dépendance psychologique que cela provoque.

La technique du MERCI parler lors du précédent article est une façon aussi, de diminuer le stresse.  D’autres moyens  encore peuvent être, les massages, traitement énergétique, l’acupuncture, une alimentation plus saine, la diminution de viandes rouges, car dans le processus de transformation les viandes rouges laissent plus de résidus de toxines que le corps doit éliminer, la méditation seule ou avec CD de méditation guidée comme avec les CD « ATMA, le guide de relaxation et d’harmonisation » ou celui « ATMA, le corps de Cristal, le corps de Lumière ».

Enfin il n’y a pas de recette miracle si ce n’est « de faire quelque chose » qui soit en harmonie avec mon évolution. Je dois commencer, si ce n’est déjà fait, à considérer que je suis la personne la plus importante dans ma vie et que tout le temps que je passe pour moi ou que je dirais le temps que « j’investis » sur moi est l’un des meilleurs placements que je puisse faire.  Ce faisant j’augmente ma qualité de vie et cela me permet de mieux gérer mon stress sans détresse.


[1] Hans Selye (en hongrois János Selye) est né à Vienne (Autriche-Hongrie) le 26 janvier 1907 et mort à Montréal (Canada) le 16 octobre 1982. Il est le fondateur et le directeur de l’Institut de médecine et chirurgie expérimentale de l’Université de Montréal et un pionnier des études sur le stress.