L’AMOUR, CET INCONNU

1 novembre 2017

(Texte écrit en 2003)

S’il existe un sujet qui touche chacun de nous, c’est bien l’amour. L’amour n’a cessé d’occuper une place importante, dans toutes les sociétés et pour chaque génération passée sur cette planète, jusqu’à nos jours. L’amour est absolu et universel, mais la perception de l’amour varie selon la conscience individuelle. Il y a l’amour de soi, l’amour que j’ai pour l’être aimé, l’amour de ma famille, de mon travail, de mon pays, de la nature, et celui de l’Être Divin.

L’amour, la sagesse et la liberté sont les principaux attributs de l’Esprit de Dieu. C’est cet Esprit qui soutient tous les univers de la création et s’écoule depuis la Source jusque dans la plus infime des particules existant sur ce plan physique. L’un des principes éternels de l’Esprit énonce que l’Âme existe parce que Dieu l’aime et qu’il veut qu’il en soit ainsi.

Pour cette raison, je dois considérer que tout ce qui existe, à chaque niveau de conscience, dans n’importe quel univers, est en fait une manifestation de l’amour de Dieu. Rejeter ou exclure de ma conscience, ne serait-ce qu’une infime partie de ce qui existe, serait une négation de l’amour de Dieu pour ce qu’il a créé. En conséquence, je nie une partie de moi-même puisqu’en tant qu’Âme, je suis fait à l’image de Dieu. Cela ne signifie pas pour autant que je doive être en accord avec tout ce qui a cours dans mon existence personnelle, mais que je dois accepter↓♥ tout ce qui existe pour « ce qui est », en tant que manifestation de Dieu.

La loi spirituelle exige que j’aime tout ce qui existe et c’est ce que les vrais maîtres spirituels enseignent. Bien sûr, la vie m’apprend vite que je ne peux donner mon amour personnel ou chaleureux à chacun, mais je peux cependant aimer tout ce qui existe d’un amour impersonnel pour me conformer à cette loi. Dans la Bible, il est rapporté que le plus important précepte de Jésus-Christ était celui-ci : «Aimez-vous les uns les autres et aimez votre prochain comme vous-mêmes. » En d’autres termes, il nous demandait d’aimer tous les êtres d’un amour impersonnel et d’aimer nos proches d’un amour chaleureux comme nous nous aimons nous-mêmes.

Je dois être vigilant et donner mon amour personnel à ceux qui sauront l’apprécier afin d’éviter que quelqu’un prenne cet amour et le retourne contre moi. Cette loi doit être considérée un peu comme un investissement, c’est-à-dire que je peux donner mon amour à ceux qui peuvent me le rendre. Cela fait partie de la loi de la rétribution ou du rapport de cause à effet. Si j’aime quelqu’un et que je doute que cet amour puisse me revenir, il suffit de fixer mon attention sur Dieu ou sur un être spirituellement élevé, et je satisferai à la condition qui veut que je donne mon amour à quelqu’un qui puisse me le rendre.

L’amour est cette force créatrice, ou pouvoir de l’Esprit, qui existe en moi et me permet de prendre conscience de mon être intérieur. L’amour n’est pas une question de croyance. C’est une question de démonstration. Ce n’est pas une question d’autorité, mais de perception et d’action. Aussi j’apprends que l’amour fait partie d’un processus actif de la pensée. Il amène le pouvoir de l’Esprit à se manifester davantage dans ma vie et dans tout ce qui m’entoure.

Ma capacité d’aimer se développe proportionnellement à ma capacité de me détacher.

Le détachement, dans les vrais enseignements spirituels, ne signifie pas qu’il faille que je me départisse de tout ce que j’ai ou que je me retire dans quelque lieu éloigné. Le détachement dont il est question ici est celui enseigné par les maîtres spirituels depuis le début des temps. Il consiste en un détachement mental de tout ce qui m’entoure et implique la responsabilité envers moi-même, ma famille, mon travail, ainsi que ma responsabilité face aux règles de la société dans laquelle je vis et que j’accepte↓♥ de suivre librement, sans toutefois être régi par elles, comme si elles faisaient partie intégrante de ma vie.

Plus je pratique le détachement, plus le pouvoir spirituel grandit en moi, en même temps que la sagesse et l’amour. Le détachement face à ce qui m’entoure, y compris mes proches, me permet d’évoluer dans chaque situation en pleine liberté, sans que je cherche à influencer de quelque façon que ce soit les situations ou les individus concernés, et tout en restant à la disposition de ceux-ci au cas où ils auraient besoin d’aide.

J’apprends d’abord à développer mon détachement pour permettre à l’amour de se manifester et c’est alors que je pourrai être dirigé vers le grand sentier de l’amour qui me mène à la réalisation de Soi et de Dieu. C’est pour cette raison que je peux dire que lorsque l’élève est prêt, le Maître apparaît. En tant qu’élève, j’ai alors atteint le stade où j’ai appris à donner de l’amour et comme je dois donner de l’amour à ceux qui peuvent me le rendre, le Maître, qui est l’un des plus grands pôles d’amour, peut alors se manifester à moi bien qu’il ait toujours été à mes côtés.

Je deviens invincible si je suis imprégné d’amour. Ainsi, nul besoin de nourrir de crainte sur quoi que ce soit puisque l’amour divin me protégera. L’Esprit protège constamment ceux qui lui servent de moyen d’expression dans ces mondes de dualité. À chaque niveau de conscience où je me trouve, l’amour est présent. L’amour humain et l’amour divin sont les pôles opposés d’un même amour qui remplit les univers.

L’amour humain permet souvent d’équilibrer l’amour divin qui est en moi et crée un pont qui me relie de l’un à l’autre. Il me permet de prendre conscience de chacun des deux aspects de cet amour unique comme si je suivais une spirale ascendante qui me conduit à la réalisation de Soi et de Dieu. Plus mon désir d’aimer est intense et sincère, plus CELA (l’Esprit Saint) me conduit vers les expériences qui sont autant d’occasions de franchir les étapes qui me mènent à la réalisation de Soi et de Dieu.

La loi d’amour soutend toutes les autres lois de l’univers. Elle nourrit mon cœur et mon esprit. Plus je donne de l’amour, plus j’en reçois. Pour ce faire, je dois déjà en posséder à l’intérieur de moi. La seule façon d’y arriver est d’apprendre à aimer chaque partie de moi, chaque facette de ma personnalité. Plus mon niveau d’acceptation↓♥ est grand face à qui je suis, plus je m’aime, plus cet amour devient puissant et je deviens alors comme un aimant d’amour. Ainsi, tous les gens autour de moi peuvent en bénéficier. J’attirerai alors à moi des personnes, des situations, où l’amour sera davantage présent.

Je sais que je suis à la fois masculin et féminin, positif et négatif, Yin et Yang, et que j’ai tout le potentiel de l’homme et de la femme à l’intérieur de moi. Toutefois, à la naissance et en raison des caractéristiques particulières de mon enveloppe corporelle, je suis « étiqueté » comme étant une fille ou un garçon. Toute ma vie, la société se base sur cette « classification » pour déterminer ce que j’ai le « droit » de faire ou non. Dès le premier jour de ma vie sur cette terre, les gens autour de moi m’envoient des images qui ont pour but, consciemment ou non, de façonner ma personnalité. Si je suis un garçon, on veut que je devienne fort, sans peur, capable de prendre des décisions et d’assumer des responsabilités, et surtout de ne pas pleurer. On accepte↓♥ plus ou moins que moi, comme garçon, je vive des émotions, que j’aie une grande sensibilité. Si je suis une fille, on a tendance à m’imposer des images de douceur, d’affection, qui évoquent une certaine forme de faiblesse.

Si je suis un enfant qui sort des normes habituelles, je suis pointé du doigt et on essaie de me ramener sur le « droit chemin ». Si je suis un garçon qui aime trop jouer avec les poupées, on se chargera de me les enlever et de m’inciter à jouer avec des jouets dits plus virils. Tout au fond de moi cependant, quelque chose sonne faux. C’est comme s’il y avait un mensonge relié à tout cela. Et c’est tout à fait le cas !

Mon corps est soit féminin soit masculin, mais moi-même, l’essence de mon être, mes sensations, ma chimie interne, tout cela est moitié féminin, moitié masculin. Je m’oblige donc à solliciter constamment la moitié de moi qui s’identifie à mon corps : si j’ai un corps de fille, mon côté féminin est constamment sollicité et si mon corps est celui d’un garçon, c’est mon côté masculin qui a priorité. Mais qu’arrive-t-il à l’autre moitié de moi que j’oublie, que je nie constamment ? Je vis une véritable aliénation par rapport à mon vrai moi. Cet état n’est pas naturel, mais il est propre au monde physique dans lequel je vis et à l’attitude que les parents privilégient envers leurs enfants.

Que j’en sois conscient ou non, vient un moment où je me demande qui je suis réellement, car l’Âme que je suis sait que je suis à la fois féminin et masculin dans mon essence. Et il y a souvent une recherche profonde de ma vraie identité. Cela transparaît souvent sur le plan de la sexualité, où je ne comprends pas toujours mon attirance ou mes comportements envers les personnes du même sexe que moi ou celles du sexe opposé ; ces comportements peuvent parfois être jugés par la société comme étant « hors normes »… Tout ce questionnement m’apporte de la frustration et le désir de me libérer, même si parfois je ne sais trop ce que cela implique vraiment. De là est né le Mouvement de Libération de la Femme, il y a quelques années. Il est important de prendre conscience que la seule femme qui puisse réellement se libérer est la moitié féminine qui habite en chacun de nous. Cela implique que les hommes aussi, autant que les femmes, veulent libérer leur côté féminin : émotif, sensible, doux, intuitif, etc. En contrepartie et pour permettre un équilibre, il doit y avoir une libération de la moitié masculine qui habite aussi en chacun de nous. Ainsi les femmes, autant les hommes, pourront être dans l’action, avoir par exemple des postes de direction où les responsabilités sont importantes.

Ce n’est qu’en prenant conscience de ces deux facettes de moi et en les intégrant dans ma vie de tous les jours que je peux réellement me libérer et me réaliser. Si je les accepte↓♥ chez moi, je les accepterai↓♥ aussi chez les autres.

Après avoir passé tant d’années à vouloir prouver que je suis un homme ou que je suis une femme, en particulier pendant la phase d’adolescence, je me rends finalement compte qu’il n’y a rien à prouver. Il ne s’agit que d’être, dans la simplicité.

La vie me place dans des situations afin de mettre en évidence cette autre moitié de moi qui a longtemps vécu dans l’ombre. Sur le chemin vers la réalisation de Soi, l’Âme trouve son partenaire véritable. Celui-ci ne se trouve pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de moi. Je dois cesser cette quête du partenaire idéal et soi-disant complémentaire hors de moi : il a toujours été présent dès le premier jour de ma vie sur cette terre, et il se trouve à l’intérieur de moi. C’est au moment où le yin et le yang, mon côté féminin et masculin, se rencontrent et s’unissent en parfaite harmonie que je deviens Cela.

Cette expérience peut se faire à l’état de rêve, d’une façon symbolique. Je peux me voir en train de me faire l’amour à moi-même. Chaque moitié de mon être peut être représentée par quelqu’un que je connais et que je respecte au plus haut point. C’est l’Âme que je suis qui me montre de façon symbolique qu’il y a harmonie à l’intérieur de moi.

Je sais maintenant que je peux cesser cette quête du partenaire parfait ou de la conjointe idéale : je sais que je n’ai qu’à prendre contact avec mon essence divine et qu’en acceptant↓♥ pleinement tout ce qui m’habite, je deviens un être complet et réalisé. Je serai ainsi plus en harmonie avec moi-même et avec la personne avec laquelle je déciderai de vivre mes expériences de vie, y compris mes expériences amoureuses, comme un complément ou une reconnaissance de ce que je suis déjà. Un amour détaché, un amour vrai, un amour rempli de joie et de bonheur.

La force la plus puissante qui existe dans les mondes intérieurs est la force de l’amour, le pouvoir de l’Esprit de Dieu.

Cette force crée et recrée. Elle est présente dans les mondes visibles et invisibles. Lorsque je passe du visible à l’invisible, j’accède à des niveaux plus raffinés et plus spirituels ainsi qu’à des niveaux de plus en plus purs d’amour.

La force la plus puissante du plan terrestre
se retrouve dans le monde invisible

Si je veux m’unir physiquement à un être et qu’il n’existe aucune union sur les plans supérieurs, il y a peu de chance que cette union m’apporte la paix et la joie. Le seul vrai mariage qui puisse exister est celui de l’Âme et de l’Esprit Saint, et non pas celui de deux Âmes ou d’un homme et d’une femme. On ne peut être marié physiquement ou spirituellement à quelqu’un que dans la mesure où tous les anciens comptes des deux personnes impliquées ont été réglés et les erreurs du passé réparées.

L’impulsion sexuelle est créatrice.
Le désir sexuel est le fruit du désir de l’Âme d’exprimer l’amour à travers le véhicule qu’est mon corps physique.

Tout acte sexuel est sacré : la force mise en action est celle de l’amour qui cherche à passer du niveau purement physique au niveau spirituel, divin. Ce dernier est si pur qu’il transcende toute compréhension humaine et mentale. Cette force d’amour unit le couple dans la divinité, dans un idéal spirituel commun. Dieu peut ainsi se manifester grâce à l’amour humain parfait.

Plus je peux porter mon attention sur l’amour à chaque instant de ma vie, plus mes pensées et mes émotions seront pures. Encore une fois : « Je deviens ce sur quoi je porte mon attention ». Cela amène des transformations dans chaque cellule de mon corps. Ce dernier sera plus fort, se régénérera plus rapidement. Mon attitude face à la vie sera complètement changée. C’est comme une renaissance. Je goûte ainsi davantage à la joie, à la confiance, à la liberté et à l’espoir.

Nous portons tous l’amour en nous. L’amour est le pouvoir qui recherche l’équilibre par l’union de l’expression féminine et de l’expression masculine du divin, que ce soit chez la femme ou chez l’homme, car en tant qu’individu je possède un côté féminin (Yin) et un côté masculin (Yang). L’amour divin représente le pôle positif et l’amour humain, le pôle négatif. Les deux sont semblables. Étant les pôles opposés d’une même force, ils me permettent de vivre pleinement « Dieu dans l’amour ». Le fait d’aimer un homme ou une femme d’une façon pure et dans la conscience m’amène à vivre l’amour divin au quotidien. C’est l’amour qui m’unit à Dieu. Et l’amour trouve sa plus grande expression sur terre dans la force sexuelle. Il s’exprime aussi à tous les autres niveaux sous forme différente.

Quand je suis amoureux, j’évolue dans un amour d’affection et de chaleur profondes. En faisant l’amour, il y a accord d’amour et c’est le pouvoir divin qui s’exprime.

Il est important de bien choisir à qui je donne mon amour et mon Amitié. Même si la loi spirituelle m’indique d’aimer tout le monde, je ne peux cependant aimer d’un amour chaleureux que ceux qui me sont proches et qui me retournent cet amour. Je dois laisser l’instinct divin me dire où placer cet amour. Je n’ai pas à m’obliger à aimer ceux que je suis censé aimer selon les règles de la société.

Seul mon cœur peut me dire qui mérite mon amour…

L’amour est désir et le désir est sensation. J’ai l’entière liberté de décider d’exprimer ces désirs dans un esprit d’aide envers mon prochain, ce qui apporte paix et harmonie dans ma vie, ou au contraire, de les diriger de telle sorte qu’ils lui nuisent. Il est certain que si je cherche à nuire à mon prochain, cela provient de mes blessures intérieures qui m’amènent à développer une attitude négative envers lui. C’est alors que ma vie devient confuse et tumultueuse. Ce sont les désirs qui souvent ont entraîné les plus grands conflits sur la planète et dans les mondes inférieurs.

L’amour est absolu : seule la conception qu’on en a varie, selon la conscience de chacun. Et cette conscience peut toujours devenir plus grande. Cela est tributaire de ma perception des choses, des êtres humains et aussi de mes actions, tant dans les mondes visibles qu’invisibles. Cela dépend en fait de mon expérience… spirituelle. Si je veux avoir l’expérience de la vitalité à chaque moment de ma vie, chaque pensée, chaque parole, chaque geste doit être imprégné d’amour. C’est en donnant de l’amour que je peux en recevoir. Et c’est en étant rempli toujours plus de cet amour que je peux aussi en donner toujours davantage. Car je ne peux pas donner ce que je n’ai pas. Ainsi en faisant circuler cet amour à travers moi, j’en deviens de plus en plus conscient et mon pouvoir d’amour grandit.

L’amour est partout dans l’univers et à tous les niveaux. C’est l’amour qui donne aux pensées leur pouvoir de création. La pensée étant un canal d’émotion véhiculée par la loi des vibrations, sa vitalité dépend des émotions et est soutenue par la loi de l’amour.

Nous l’avons dit plus haut : si je suis imprégné d’amour, je suis invincible. Une séquence du film Le Petit Bouddha exprime bien cela : lorsque le prince Siddharta atteint l’illumination, les forces du mal ne peuvent rien contre lui. Ainsi les flots qui cherchent à le submerger n’y parviennent pas, les milliers de lances envoyées dans sa direction se changent en pétales de fleur, et ainsi de suite. Dans le même ordre d’idées, je dois me conditionner à avoir des désirs positifs et constructifs qui vont m’aider, moi et les autres sur cette planète. Car l’amour est la force créatrice à l’origine de toute manifestation, aussi petite ou grande soit-elle. C’est le secret des maîtres, qui peuvent voir dans chaque événement, quel qu’il soit, une manifestation de l’amour.

Je peux me demander où est l’amour dans des situations de guerre ou d’extrême violence. Il s’agit de situations où la loi de l’amour est mal perçue ou mal exprimée, mais l’amour est tout de même présent, comme il l’est en toutes choses. Ce ne sont que mes blessures ou mes concepts mentaux qui m’empêchent de voir l’amour. Face à cette situation, l’être humain a besoin d’une meilleure compréhension de Dieu au niveau du cœur et de l’amour. Ce n’est pas une imperfection de la loi en soi, mais bien le canal de distribution qui nécessite une amélioration.

Il en va de ma responsabilité, comme pour chacun d’entre nous, de clarifier ma pensée, notamment par les mots que j’utilise. Le pouvoir des mots peut m’apporter davantage de liberté, car la pensée crée, mais « le verbe » manifeste. C’est ainsi que je peux me détacher des concepts des plans inférieurs appartenant au plan astral et expérimenter de nouvelles réalités sur des plans supérieurs.

Puisque les mots que j’utilise créent ma réalité, il est d’une extrême importance que ceux-ci soient exacts et agencés soigneusement. Ainsi, la pensée de Dieu a pour but la création de formes. La forme la plus élevée d’architecture, autant dans les mondes physiques que spirituels, se manifeste par l’exactitude dans la fabrication des mots et des phrases. C’est l’outil le plus précieux pour entrer dans le royaume spirituel… C’est la raison pour laquelle j’insiste tant dans les ateliers sur l’emploi de certains mots et que je porte une attention particulière aux mots que j’utilise dans les conférences ou dans les livres.